Hommage à Marielle-Frédérique TURPAUD (1951-2024) maire depuis 1998

Vendredi 29 mars à 10h30, les Montmartrois sont venus rendre un dernier hommage à leur Maire Marielle-Frédérique Turpaud décédée le mardi 19 mars à l’hôpital Georges Pompidou. Une foule dense se pressait dans l’église Saint-Pierre de Montmartre où la cérémonie religieuse fut célébrée par le Père Alexandre.

Entourant son fils Frédéric et ses proches, les citoyennes et citoyennes de la Communes Libre de Montmartre étaient venus nombreux arborant les étoles traditionnelles vert et rouge. Une délégation de la municipalité d’arrondissement conduite par M. Jean-Philippe Daviaud cotoyait les représentants des associations montmartroises, Commanderie du Clos Montmartre, Compagnons de la Butte, Associations des Commerçants des différents quartiers  (Place du Tertre,  Quartier Ordener, etc), Confrérie du Tastefesses, Confréries vineuses et gastronomiques d’Ile de France, Académie Alphonse Allais, … Au milieu des très nombreux anonymes, on remarquait le député M. Caron, des artistes, des poètes, des commerçants, et des amis de la défunte qui étaient venus lui rendre hommage.

C’est à Jean-Loup Bouvier, président de la Commune Libre, qu’il revenait de tracer un portrait forcément incomplet de not’ bon Maire, faisant ressortir la complexité du sacré personnage qu’était Marielle, la diversité des engagements et de ses passions. Le texte de l’intervention de Jean-Loup Bouvier

Georges Val, l’Amiral de Montmartre, un des plus anciens membres de la Commune Libre vint livrer avec simplicité et émotion ses impressions toutes personnelles sur Marielle.

Michèle Barbier qui partagea depuis de nombreuses années des aventures artistiques avec Marielle avait choisi de prendre l’assistance à témoin « Avez-vous vu Marielle Turpaud ? Elle devrait pourtant être là ! » et concluant son propos (poème ou chanson sans musique) par un vigoureux « Sans toi, Montmartre a l’air de quoi ? ». Le texte de l’intervention de Michèle Barbier

Enfin Bernard Beaufrère vint lire un poème que Marielle avait composé pour l’inauguration de la rue Bernard Dimey le 30 mars 2001, soit il y a pratiquement 23 ans jour pour jour. Le texte du poème lu par Bernard Beaufrère

Les membres de la Commune Libre et des confréries firent une haie d’honneur au cercueil de Marielle sur lequel reposait sa célèbre étole constellée de médailles et de badges et qui quitta l’église sous les applaudissements de l’assistance.

En début d’après-midi, un moment de recueillement fut observé autour du corps de Marielle au Crématorium du Père Lachaise.