Le Bon Bock – Mais où sont donc passés les Menus ?

Une des plus impressionnantes collections de menus du Bon Bock est sans conteste celle de l’Academia Barilla (oui, les pâtes !). Avec notamment la collection de menus associatifs de Maurizio Campiverdi (Bologne).

La collection Campiverdi (1931-1935)

La collection Campiverdi (1936-1960)

Notre collection s’arrête ici pour l’instant, et c’est un véritable tour de force que de pouvoir exposer ces feuilles désormais introuvables, si fragiles avec le temps que nous nous inclinons avec un profond regret de ne pouvoir poursuivre le récit, que nous devons nécessairement imaginer. Mais peut-être ne serait-il pas convenable de montrer son déclin, après avoir pleinement vécu un pan de vie de la Belle Époque à son apogée, où, parmi les devises, la poésie, la musique et les chansons, et même les opéras et les théâtres de comédie, nous avons été témoins de leur chagrin pour la patrie attaquée et aussi du grand cœur de ses acolytes, dont l’un des leurs était terrassé par une grave maladie ; nous les avons vus se rassembler pour Gilbert Radon… puis pour Bellot… puis encore pour la veuve de Bellot, commémorant les artistes et les amis qui, sur le chemin de la vie, s’envolent mystérieusement vers des cieux trop lointains… et bien d’autres choses encore. Nous pleurons avec une profonde tristesse les artistes que nous avons connus et vus disparaître à jamais : Bellot, Radon, Michot, Jeannin, Pille, et tant d’autres, qui ont illuminé tant de soirées joyeuses et émouvantes de leur art, alors que nous étions plongés dans leur époque ! Mais la vie est aussi un rêve qui peut se réaliser : le Bon-Bock poursuit son histoire… qui sait, peut-être que quelqu’un le fera revivre ! « Gaudeant boni ! » Que les bons s’amusent, comme disait notre cher ami Bellot.

La nostra raccolta per ora termina qui, e non è poco poter mostrare questi fogli ormai introvabili, così delicati per la loro vetustà alla quale chiniamo il capo con un senso di rammarico per non poter continuare la storia, che dobbiamo per forza immaginare; ma forse non sarebbe bello mostrare il suo declino, dopo aver vissuto pienamente un pezzo di vita di Belle Epoque nella sua epoca verde e dove tra motti, poesia, musica e canto ed ancora Teatro dell’Opéra e quello della Commedia, abbiamo assistito alla loro pena per la Patria aggredita ed anche al buon cuore dei suoi accoliti davanti ad uno di loro colpito da una grave malattia; li abbiamo visti mobilitarsi per Gilbert Radon…. E poi per Bellot….. e poi ancora per la vedova di Bellot, commemorare gli artisti e gli amici che, lungo la via della vita, prendono un volo misterioso verso cieli troppo lontani… ed altro ancora. Abbiamo rimpianto con commozione gli artisti che abbiamo conosciuto, e che abbiamo visto andarsene per sempre: Bellot, Radon, Michot, Jeannin, Pille e tanti altri ancora, che hanno allietato con la loro arte tante serate gaudenti e commoventi, immersi come siamo stati nel loro tempo!
Ma la vita è anche sogno realizzabile: il Bon-Bock continua la sua storia… forse qualcuno riprenderà l’idea di farlo rivivere, chissà!

“Gaudeant boni!” che i buoni si divertano, come diceva il nostro caro amico Bellot.

Livio Cerini di Castegnate

Il existe d’autres références à consulter absolument :

Philippe ARQUES est parti à la recherche de son ancêtre Joseph FORGES, dessinateur et auteur de menus du Bon Bock (dont le 274ème), dont il essaie de reconstituer la carrière. On peut utilement consulter son blog. Il a pu retrouver les menus des banquets 310, 227 et 346. Il a aussi « butiné » sur internet une dizaine de menus.

Parallèlement, Daniel COURTIAL fait actuellement une recherche sur l’histoire du diner du Bon Bock plus particulièrement sur les trente premières années. Son blog « le chercheur indépendant » publie ses trouvailles, régulièrement actualisées.

D. COURTIAL nous signale que l’on trouve des invitations et menus dans le livre de Léon MAILLARD en ligne sur Gallica (table des matières en fin) : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9601295r

Nous allons prochainement insérer sur ce site les images, ou à défaut les liens, concernant les menus 265, 275, 279, 270, 391, 436, 438, 440, 443, 449, 450, 453, 454, 458, 460, 462, 463, 464, 469, 470, 474, 501 et 503.

A LA RECHERCHE DU MENU PERDU !

toutes les contributions sont les bienvenues …

En vente en avril 2015 sur le site www.delcampe.net le n°160 du 10 décembre 1889 avec une poésie d’Octave PRADELS et une illustration de José FRAPPA pour 11€.

LBB-160-Frappa-10Cdts

Fort heureusement, les menus perdus ne le sont pas pour tout le monde.

Une heureuse opportunité a permis à notre président Jean-Loup BOUVIER de rencontrer Patrick et Paulette PUTEGNAT lors de notre soirée conférence Cinéma et Théâtre à Montmartre, organisée à La Mascotte. Paulette PUTEGNAT est la petite fille d’Auguste MARTEROY qui fut un des amis d’Etienne CARJAT et qui présida la Sociéte du Bon Bock pendant le premier tiers du 20è siècle. Elle nous a ainsi permis de consulter une des collections les plus importantes de menus et nous a remis une série de menus allant de 1895 à 1982.